Une seule union fondue entre son corps et ses enfants à y regarder de plus prés, de fins liserés les séparent afin que chacun des enfants puisse s’extraire de la mère puis à leur gré, s’emboîtent parfaitement dans son prolongement pour que leurs membres deviennent les siens.
Ma volonté était d’exprimer l’osmose de l’amour maternel, l’idée de la transmission dans le fait que la mère n’a plus que son tronc et sa tête alors que ses enfants ont quand à eux de quoi avancer dans la vie. Il y a la petite dont la tête est encore dans le sein de sa mère, et la grande quand à elle a la tête dans l’épaule, dernière étape avant de s’envoler.
Cette position d’accueil et d’attente symbolise pour moi la gestation, un temps de construction au cours duquel chacune apprend.