Série
Ne pas se fier aux apparences
Ne vous arrêtez pas là où vos yeux buttent, être perturbé et remettre en question ce que l’on croit voir, se méfier de nos jugements pour éviter de passer côté de l’essentiel.
Cette série est basée sur Esope et Jean de la Fontaine, fables morales indémodables dans leurs messages qui restent d’actualité.
J’aime cette fable indienne à propos de 6 aveugles qui rencontrent un éléphant :
« Le premier contre son flanc vaste et robuste, s’exclama, « Un éléphant est comme un mur. »,
Le deuxième, tâtant une défense ronde, lisse et pointue : « L’éléphant et comme une lance. »,
Le troisième pris la trompe ondulante et dit : « L’éléphant est comme un serpent. »,
Le quatrième palpa le genou et fut convaincu qu’un éléphant ressemblait à un arbre !
Le cinquième s’étant saisi de son oreille dit : « C’est comme un éventail »,
Le sixième s’emparant de la queue qui balayait l’air dit : « L’éléphant est comme une corde. ».
Alors ils discutèrent longtemps et semblaient ne pas s’entendre sur ce qui leur semblait exact. Un sage, qui passait par-là,leurs demanda « Qu’est-ce qui vous agite tant ? », « Nous ne pouvons pas nous mettre d’accord », chacun d’eux donna sa vision de l’éléphant. Vous avez tous dit vrai !
L’éléphant à réellement les traits que vous avez décrits, chacun de vous détient une part de vérité. »
Il faut se méfier de s’identifier à son propre point de vue qui reste limité et partiel par rapport à la réalité globale. Ils ont tous raison quant à ce qu’ils ont expérimenté, et ils ont tort quand ils prétendent réduire la réalité totale à leur expérience fragmentaire. Le fait que chacun ai une partie de la vérité, peut permettre d’entretenir avec les autres un respect mutuel. La vérité n’est pas possédée par une seule personne, c’est une réflexion collective et une mise en commun de la part de vérité de chacun, qui permet de faire un tout.